Red Shadow Team, les globe-rollers d'Olivet
 

27 avril 2011 Sullivan, Missouri – Carthage, Missouri (380 km)

8/5/11

Temps pluvieux, température 6° à 8°

La Route : est parfois défoncée ; nous nous sommes tous pris une grosse  bosse qui nous a fait décoller de 10 cm, j’ai pu apprécier l’efficacité des  harnais qui ont certainement permis que l’on ne touche pas le toit de la tête.

La plupart du temps c’est l’ancien tracé, nous empruntons parfois des bretelles modernes pour passer d’un tronçon à l’autre.

Le Missouri ressemble à la Normandie : verdoyant, petites collines, forêts, rivières, prairies. La Route serpente dans ce paysage sans pratiquement de circulation sur les portions 1926 /1933. Les arrêts se succèdent aux haltes d’autrefois. On imagine les voyageurs de ces époques pas si éloignées mais dans des conditions de confort et de vitesse si différentes. Là on nous offre le café, ici on répond à nos questions ; partout l’accueil est chaleureux. Une chaise géante certainement la plus grosse du monde peut abriter sans peine nos minis. Dans la ville de Rolla ; les voitures retrouvent un autre mythe de leur pays : Stonehenge du moins une reproduction les explications en plus.

A Elbow Inn Bar, les filles se doivent de respecter la tradition qui veut que les femmes accrochent leur soutien-gorge au plafond. Il y en a plusieurs centaines. Le lieu tient son nom d’un coude de la rivière ; jadis on se servait du courant pour transporter les arbres coupés en amont. Le virage de la rivière provoquait parfois un amoncellement de troncs bouchant le passage d’où le nom de Devil’s Elbow (le coude du diable)

Gary est un personnage attachant. Il attend les voyageurs dans la vieille station-service de Sinclair. Il nous ouvre le garage où un superbe camion Ford de 1948 arbore fièrement ses couleurs jaunes et noires ; puis Gary nous offre une « root beer 66» et nous dédicace des photos et nous indique 1000 choses à visiter, et nous conte anecdote sur anecdote sur la vie passée de la station. Il insiste pour prendre la photo avec le drapeau de la 66, il nous autorise à renter les minis dans la station devant les vieilles pompes au son bien sûr de musique des années 60 . Il en fait tant que cela mérite une récompense : un petit tour en mini : il prend place dans celle de Sam . « wonderfull car » sont ses mots à son retour. Il faut dire qu’il a dû être impressionné par le pilotage de l’ami Sam.

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