Temps chaud sur tout le parcours beaucoup de vent.
La Route : plate beaucoup de lignes droites, les virages sont les bienvenus çà détend
Les minis Aie Aie pour n°5
Nous avons donc perdu une voiture, contrainte à l’abandon. Elle est chargée dans un camion loué par son équipage qui va nous suivre jusqu’à l’étape de lundi soir. D’ici là il faudra aviser, mais il faut bien passer le week-end. Il y a comme un coup de froid sur le raid, mais nous sommes heureux que nos malheureux amis soient encore quelques jours avec nous.
Nous filons sur le Texas. Il fait chaud certains mettent du Maxcool dans le liquide de refroidissement pour abaisser le point d’ébullition. On ne sait jamais, à partir de maintenant la température devrait être élevée.
Beaucoup de silos à grains sont aussi des géants ; nous les photographions .Les poteaux électriques semblent nous montrer le chemin, nous les apercevons de loin devinant ainsi où chemine la Route.
Au terme de l’étape une récompense nous attends : un repas au « Big Texan ».Nous y sommes convoyés depuis l’hôtel en limousine dont le capot est décoré de cornes de taureau aux dimensions démesurées. Le chauffeur est un colosse jean, bottes chemise et chapeau texan.
Fameuse attraction de la ville, le restaurant offre un steak gratuit de 2kg à celui qui le mange en 1heure montre en main. Chaque mois il y a quelques gagnants ; à notre arrivée un candidat tente sa chance. Assis à une table surélevée toute l’assistance peut suivre la performance du champion. A 20 mn de la fin, le bougre donne des signes de fatigue, le coup de fourchette n’est plus aussi sûr, le front perle de gouttes de sueur, l’œil vers l’immense chrono digital est inquiet. A10 mn, la cause semble entendue, mais en valeureux guerrier notre dévoreur de bovin s’accroche. Quand arrive le gong les applaudissements de l’assistance le réconforte un peu : il doit puisqu’il a perdu régler l’addition 80 dollars. Nous commanderons une portion bien plus modeste mais oh combien succulente.