Dimanche 8 mai 2011 Needles Arizona-Las Vegas Nevada (440 km)
Temps chaud, nuageux à l’arrivée
Les minis : n°81 et n°89 ont rejoint l’arrivée directement, les autres ont fait le détour par le désert de Mojave et vroum, vroum…..
La Route : Las Vegas n’est pas sur la 66 , nous avons fait une variante
Le club mini de Las Vegas nous attend dans le désert de Mojave au bout d’une piste. Elles sont là les new minis au nombre de 5, car le club accepte les anciennes et les nouvelles minis. Toutes des Cooper S conduites par Julie, Lisa, Jessica, Nancy et Tommy. Julie la présidente porte le tee shirt du « Sin City Mini Club » traduction « le club mini de la ville du péché », d’ailleurs le logo représente une new mini avec des cornes et une queue de diablotin. Bigre çà promet. Accueil délirant, échange de logos, j’offre à Julie le tee shirt du Club mini France. Tommy s’installe au volant de Sporty,je l’aide à boucler le harnais et je l’invite à tourner la clé de contact en lui criant « Go ahead » et le voilà parti dans un crissement de pneus sous les vivas de ses collègues de club. Il prend la piste s’éloigne, nous l’entendons au bout d’un moment faire demi-tour ; il revient soulevant un nuage de poussière. Il s’extirpe le ravissement se lisant sur son visage « j’en veux une comme çà lance-t-il ». Alors c’est le déclic nos amis nous laissent conduire leur new minis tandis qu’ils ne se font pas prier pour essayer « nos vieilles européennes ». Tout le monde est ravi, certaines new sont gonflées à 240 CV, çà pousse fort.
Et c’est une joyeuse sarabande qui se joue pendant une heure dans ce coin de désert d’habitude si calme. Les voitures se croissent sur la piste caillouteuse, dérapent au frein à main pour se garer ; nous compterons 2 pares brise présentant des impacts après ce rock and roll endiablé. Séance photo avec les drapeaux américain et français scellant notre nouvelle amitiés. Nous déjeunons tous à Baker (70 km), « A combien voulez-vous que l’on roule » nous demande Julie ? Prudents nous répondrons « comme vous » sachant que les limitations de vitesse sont très surveillées. Mais nous sommes dans le désert de Mojave, la route asphaltée que nous retrouvons au bout de quelques km nous sert d’un terrain de jeu fabuleux, il n’y a personne, pas une voiture, pas une grosse berline blanche et noire avec le toit plein de gyrophares, pas même un coyote, rien .L’aiguille du compteur prend le chemin de la boîte à gants ; çà roule vite. La route ondule suivant creux et bosses, on ne voit plus, une fraction de seconde, la voiture qui précède quand elle se trouve dans un creux, et on la retrouve quand elle est au sommet de la bosse suivante et ….. on accélère pour ne pas se faire distancer. Des grilles anti animaux traversent parfois la chaussée entre deux bosses. Elles sont franchies dans un bruit de tonnerre, la mini s’aplatie semble râcler le métal ; je pense aux amortisseurs gaz-chocs et à la molette de réglage de la dureté si délicate…. Ils tiendront, et Néo qui suit ce train express dans sa voiture de location affirme que l’aiguille du compteur a affiché 170 km/h.
A Baker nous rencontrons d’autres minis du club dont une ancienne. Tout le monde nous accompagne à Las Vegas. Une halte à l’entrée de la ville sous le signe « Welcome to fabulous Las Vegas ». Puis c’est le descente du Strip : minis nouvelles et anciennes défilent entre les casinos, Charlie est montée dans le cabriolet de Lisa et nous progressons salués par les badauds et les néons les plus fous de la planète.
Le stratosphère est notre hôtel pour 2 jours, les minis s ‘engouffrent dans les étages du parking ; le convoi est coupé en deux parties. La deuxième cherche l’autre dévalant les pentes d’accès ou les remontant tout aussi vite, on se croirait dans le film « Italian job ».
Ouf, moteur coupés nous faisons remarquer à nos nouveaux amis que nous sommes étonnés que les limitations de vitesse n’aient pas toujours été respectées, à quoi ils nous répondent qu’ils sont eux-mêmes très surpris que nous les ayons suivis ……avec de vieilles autos.
